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GOINGWEST

Le Webzine du Projet52

Je vous remercie à tous pour vos messages et vous rassure, je vais bien.
En fait pour la petite histoire et alors que je dormais paisiblement dans mon van sur un parking discret près d’Auckland, c’est Juliette (Canopée Lit, Quebec 2015) qui, depuis le Quebec m’a réveillée aux aurores en me demandant si j’allais bien, suite au tremblement de terre ! C’est donc là que j’ai appris les événements … et que j’ai également réalisé que j’étais passablement coupée du monde et des infos … bref, je vous rassure, je suis en sécurité et je vais bien, merci de vous inquiéter.

8 000. Je viens de passer la barre des 8 000 kilomètres parcourus dans mon van Toyota en deux mois. Si tu imagines que les bandes d’asphalte et de gravelle qui sillonnent l’île Nord m’ont amenée loin, par-delà les gorges, les plaines et les vallées, tu as bien raison … Et droit devant, l’aventure continue.

Un dernier regard et ça y est ! Cédric vient de passer la sécurité. Notre route se sépare ici. Comme ça. Je traverse sans le vouloir, le pôle des Arrivées de l’aéroport d’Auckland et j’ai un pincement au coeur en voyant tous ces gens plus heureux que jamais de retrouver l’être cher qu’ils attendent ! Ils se jettent dans les bras les uns des autres. Moi je me retrouve là. Toute seule.
Evidemment, j’attends l’heure du départ de mon grand frère. Je scrute le ciel pour regarder son avion décoller et repartir vers Los Angeles. Je me cache derrières mes lunettes de soleil ; mes yeux sont pleins de larmes que je n’arrive pas à contrôler.
Les départs, tu sais … c’est toujours aussi dur ! Je m’installe au volant de Duka et prends la route, plein nord, dans un assourdissant brouhaha de musique. Le temps est magnifique : l’eau turquoise se confond avec le ciel. Je trace : 200 kilomètres. Retour à Whangarei, là où Cédric et moi étions passés quelques semaines plus tôt.
Ici, sur cette route je sais qu’ici il y a un endroit où je pourrai me poser quelques jours gratuitement. Comble du luxe c’est une sorte de complexe à deux pas d’un parc qui regroupe un centre d’information pour touristes, des douches publiques, des toilettes et même un café qui offre du wifi ! En deux mots : L E  P A -R A- D I S !

Je dois maintenant me mettre à jour administrativement parlant. Il est temps de « poser mes valises » ; m’organiser ; me mettre en état de marche. Car, avant même de chercher un emploi, il me faut ouvrir un compte bancaire néo-zélandais. Ensuite, et en plus de mon visa, je dois aussi pouvoir fournir à tout employeur un numéro fiscal (dans le jargon local, un numéro IRD).
Laisse-moi te raconter ça car, si on peut acheter une voiture aussi facilement qu’un timbre postal, les administrations réservent, dans ce pays, un peu comme en France, toujours quelques surprises !  Bon ! Probablement pas autant que nos administrations … mais, je m’égare, revenons à nos moutons …
Le Saint Graal donc, c’est ce numéro IRD qui s’obtient une fois un compte bancaire ouvert. Jusque là, tout est limpide. Mais … pour ouvrir un compte bancaire on te demandera au moins deux documents : une preuve d’identité (normal)  et … roulement de tambour … un justificatif de domicile. Au moment où je te parle, il reste très exactement 28,70NZ$ dans ma poche (grosso-modo 19€). Autant dire que je suis loin de pouvoir m’offrir le petit duplex qui va bien dans les gratte-ciel d’Auckland. J’ai bien essayé de donner l’adresse de ma boîte postale en Poste Restante qui avait suffit pour immatriculer et enregistrer ma voiture ! Mais rien à faire.
Alors je te laisse imaginer les yeux de la très coquette banquière qui s’est occupée de mon cas :

— Donc, vous avez une preuve d’identité … Et pour la preuve de résidence ?
— Oui, oui, j’ai mon passeport, par contre, euh !  je n’ai pas d’adresse en Nouvelle-Zélande …
— Ah… mais, vous vivez bien quelque part.
— Oui … Dans mon van.
— Ah !. … (raclement de gorge gêné).


Finalement, après moult péripéties, il s’est avéré qu’un RIB de ma banque française suffisait pour que mon adresse ariégeoise soit validée par le système informatique de la banque néo-zélandaise.  Ouf !

Ne restait plus qu’à vérifier la « crédibilité » de ma banque française. Je te passe le fou rire de ma banquière lorsqu’elle a découvert que les clients peuvent faire imprimer Batman, Superman et autre Lucky Luke sur nos cartes de crédit. (ils doivent nous prendre pour des fous. Ou des génies! À toi de décider !!) Bref ! Quelques minutes plus tard, je ressors de la Bank of New Zealand, titulaire d’un compte et une carte de paiement en main.
 


Si tu te dis que l’histoire s’arrête là, tu as faux. Car encouragée par cette belle victoire intégralement menée dans la langue de Shakespeare et aussi parce qu’il me restait une quarantaines de minutes au parcmètre, je me suis dit « autant déposer mon dossier au centre des impôts et récupérer l’IRD ».  Oui ! Le centre des impôts n’était qu’à quelques pas, en haut de la rue Banks.
J’arrive donc dans les locaux des impôts. Je mets un certain temps à venir à bout des petites subtilités du formulaire IR742 et finis par dument compléter mon dossier que je dépose, pleine de confiance, au comptoir. La réceptionniste jette un coup d’oeil rapide pour s’assurer de la « complitude » de mon dossier, croise mon regard et me jette ces 6 mots :
« Votre dossier n’est pas complet !

 
— (petite sueur froide) AH BON ? … Mais …?
Il manque ce document, dit-elle en montrant du doigt, de votre banque.
— Ah. Okay. Ma banque est juste en bas de la rue, je vais aller le chercher et je reviens.
— Comme vous voulez. On ferme à 17h.

Je cours à la banque. Je récupère ledit document. Je remonte la rue jusqu’au centre des impôts et, sûre d’avoir fait ce qu’il fallait, présente le document à la réceptionniste

— Ah oui ! Mais il faut que votre banque tamponne à cet endroit.

Pas bégueule pour deux sous, je retourne faire tamponner mon document. Pour la troisième fois, j’entre au centre et impôts. Ma chère réceptionniste est là ; je l’interpelle avec un large sourire :


— Voilà ! Tout est signé ET tamponné !
— Très bien. Elle regarde mon dossier. Attentivement. Pour la 3ème fois quand même et finit par me lancer un,  Ah par contre, sur ce second document il faut que votre banquière inscrive à la main que vous avez ouvert  un compte « parfaitement fonctionnel » ….

(Pourquoi tu as l’habitude d’ouvrir des comptes qui fonctionnent pas toi ?) … Et me revoilà en route vers ma banque (qui , j’en suis sûre, est déjà ravie de me compter parmi ses nouveaux clients). Je m’excuse platement et retourne haletante comme jamais au centre des impôts (qui veut ma mort je crois !) Bref, la quatrième sera la bonne. J’ai un « compte bancaire fonctionnel » et le dossier pour récupérer mon IRD est complet et envoyé.

Il ne me reste pas longtemps au parcmètre, et comme ce mois-ci je compte bien ne pas faire la trilogie des amendes, je fais un sprint à faire rougir Usain Bolt (si tu as suivi les JO)  Ah ! J’allais oublier : évidemment tous ces aller-retours se sont faits sous une pluie diluvienne et un vent à décorner les… t’as compris ! Lorsque je pose les fesses dans la voiture, essoufflée et dégoulinante de flotte, je n’ai que 2 minutes de retard.

Le soir même, alors que je ponctionnais le wifi gratuit du McDo, garée en cachette sur le parking (on s’entend ! Pas facile de camoufler un van de 2 tonnes qui a un kiwi peint sur le coffre ! mais bon, quand même, j’essaye de me montrer discrète) je découvrais dans ma boîte mail, la réponse positive de Virginia, une famille d’accueil Workaway du Nord d’Auckland qui a besoin de mon aide à partir de mi-novembre !

 

Pour me féliciter de cette belle journée (et surtout parce que la seule chose qui pouvait me réconforter après mon épreuve sportive, c’était une douche bien chaude) je me suis offert une nuit en 5 étoiles à l’Intercontinental le plus proche, lit Queen Size, bain à remous, vue imprenable sur l’océan …  Ah non en fait … Mais c’était tout comme car depuis mon emplacement au camping de Whangarei et pour 22NZ$ (14€) j’ai eu accès à une salle de bain, une cuisine, un point d’eau, une prise électrique et pour la première fois depuis 40 nuits, une fois la nuit tombée j’ai pu lire mon guide de voyage à la lueur de ma lampe de chevet, bien au chaud sous mon duvet … :) 5 étoiles j’te dis !!

Après avoir littéralement rechargée les batteries, c’est plein Sud que je mets le Cap. La Highway 2 me mène directement au paradis des Pohutukawa. Cet arbre merveilleux qui, au moment de Noël produit des masses de fleurs d’un rouge profond. C’est grandiose à ce qu’on dit. En attendant le pic de fleuraison en plein été (à Noël donc) les branches font de l’ombre aux promeneurs de la Baie de l’Abondance (Bay of Plenty) que je traverse jusqu’à Gisborne, ville qui a la particularité d’être la première ville au monde à recevoir les rayons du soleil chaque jour ! Oui. Ça me fait rêver !

Je m’imagine déjà : assise, en haut de la colline de Kaiti, les cheveux dans le vent, une écharpe pour me couvrir du frais de l’aurore et, le soleil, royal, grandiose, qui apparait dans l’horizon. Juste pour moi. La réalité météorologique me rattrape. Depuis que je suis arrivée, il pleut TOUS les jours ! Ils annoncent un temps clair et dégagé demain. Bon, ben, j’attends un jour de plus. J’active mon alarme pour le lendemain. 5 heures pétantes ; ça sonne. Je ne lambine pas. Je suis réveillée, prête pour l’inévitable levant. 20 minutes. 30 minutes. 40 minutes ! .. 1 heure !! Ça y est, le spectacle commence. Les premiers rayons percent les quelques nuages et les illuminent comme si une poursuite orangée les suivait. Okay. Ce n’était pas le plus beau lever de soleil du monde, mais ce jour-là, c’était les premiers rayons. Les premiers rayons de votre lendemain .…. Et j’étais la pour le voir !

 

Je profite d’être levée aussi tôt pour organiser mes prochaines journées. Carte routière dans une main, tartine de confiture dans l’autre je m’installe à la place du conducteur et planifie ma route non sans une certaine gourmandise ! À la dernière bouchée je décide de quitter Poverty Bay pour Hawke’s Bay par l’autoroute 2 qui longe l’océan jusqu’à Napier. Je récupère un café sur la route et me pose un instant devant la plage de Kaiti, à seulement quelques centaines de mètres de là où James Cook a posé le pied lorsqu’il découvrait, le premier, les terres de la Nouvelle- Zélande.

Selon la légende, c’est Maui, demi-Dieu et héros de la mythologie orale polynésienne, qui a hissé l’île nord de la Nouvelle-Zélande des fonds marins.

Parti à la pèche avec ses frères, il utilise la mâchoire de son grand père comme hameçon et son propre sang pour appâter le poisson des profondeurs. Depuis sa pirogue, et lorsqu’il hisse le poisson hors de l’eau, il marque avec son pied la Péninsule de Banks (île Sud).
À ce moment, et pour calmer le Dieu de la mer, il confie le poisson à ses frères, qui profitent de l’absence de Maui pour en découper des parties. Le poisson, se tordant de douleur déforme la surface lisse et plane de l’île en monts et en vallées et devient le terrain accidenté que l’on connait désormais.
Le grand poisson ne se calmant pas, Ranginui, le Ciel Père fut obligé d’intervenir en plaçant au centre de l’île le Matua de Mana (Mont Ruapehu, le plus haut sommet de l’île Nord ) et la paix revint sur terre. Après sa prouesse, la pirogue de Maui se transforma en ce qui est aujourd’hui l’île Nord

En Maori le nom officiel de l’île Nord est Te Ika a Maui = « le poisson de Maui » et celui de l’île Sud est Te Waka a Maui = « Le Canoë de Maui ».

Les bouteilles d’eau sont remplies, mon iPod est branché … Je suis prête à parcourir les 220 kilomètres qui séparent Gisborne de Napier.
Les parkings en centre ville sont gratuits le dimanche alors autant te dire que j’en profite. Lorsque je gare mon van sur Station Street juste devant la bibliothèque de Napier, il est midi. Elle vient d’ouvrir. Le timing est parfait.

Je cherche une prise pour recharger mon ordinateur, je m’installe et profite du wifi gratuit pour faire quelques recherches sur la mythologie maorie. Je me régale de découvrir des légendes plus incroyables les unes que les autres : Maui le demi-Dieu, la légende de Whanganui et les amours impossibles de Taranaki et Pihanga. 16 h sonnent et un message nous annonce que la bibliothèque ferme ses portes : je n’ai pas vu passer le temps. Je prends quelques notes rapidement et m’en vais avec un goût de pas assez …

Portée par mes dernières découvertes, je reprends la route vers ce parking où il est permis de stationner 3 nuits consécutives gratuitement qu’on soit « autonome » ou pas. On ne rigole pas avec le stationnement ici. J’y retrouve une bonne vingtaine de voyageurs qui, comme moi, parcourent la Nouvelle-Zélande dans leur Duka. J’ai l’impression d’arriver dans un musée : les véhicules sont exposés comme des oeuvres d’art et chaque propriétaire est fier de montrer son aménagement si particulier. C’est aussi mignon que ridicule quand on y pense !

Les places sont rares, mais j’en trouve une que je m’empresse de prendre. L’océan est juste de l’autre côté de la route ; tu comprends pourquoi l’endroit est déjà pris d’assaut, je n’imagine même pas ce que ça doit être en plein été.
Il est un peu plus de 16 heures. Je n’ai rien mangé depuis les deux tartines de confiture qui m’ont régalée ce matin au réveil. Je crève de faim mais j’ai envie de rien faire. J’ouvre le coffre, sort la tablette de chocolat noir achetée la veille et le livre de Jack Kerouac (Sur la route) qui m’accompagne depuis mon départ. Je m’assieds sur la barrière en bois, face à la mer et reprends ma lecture là où je l’avais laissée.
Je vois dans mon angle mort 3 personnes s’approcher jusqu’au van bleu garé juste à côté du mien. Je ne prête pas attention à ce qu’il se passe à côté jusqu’à ce que je réalise que le hasard fait que mes voisines sont en fait françaises. Elles ouvrent une bière chacune et se posent sur la barrière en bois, juste à côté. Elles parlent fort. Des banalités. Ouvrent d’autres bières. S’exposent. M’agacent.

Réfugiée dans Duka, j’y abandonne Kerouac et récupère la carte routière. Histoire de planifier mon itinéraire. Je n’ai aucune limite si ce n’est celle d’être à Auckland mardi pour accueillir Manon, ma pote de fac à Toulouse et son copain qui arrivent pour un PVT eux aussi la semaine prochaine.
Quel plaisir d’imaginer la suite de mon parcours .. il y a tellement de possibles. Mon ventre gargouille, alors je me résigne à faire à manger. J’ouvre ma petite cuisine, face à la mer, fait bouillir de l’eau sur mon réchaud ; ce soir, un peu de riz. Un plat chaud pour finir la journée, c’est vraiment agréable.

Mes bruyantes voisines tiennent le crachoir depuis plus de 3 heures non-stop ; je suis aux premières loges et bien obligée de me farcir la conversation de ces trois petites minettes assez insupportables qui commentent et critiquent comme si elles étaient seules au monde. A les entendre, rien ne les intéresse, on dirait qu’elles sont sorties du nid ce matin mais d’un autre côté elles clament tout savoir sur la vie! C’est assez détestable. Je remballe mon modeste plat de riz/lentilles et, en passant près d’elles, de leur lancer un « Bon appétit ! » bien français et, sans attendre de réaction, je remonte dans mon van d’où j’observe un fabuleux coucher de soleil.

Dès le lendemain je prends rapidement la route 5, plein Nord qui mène en 2 heures à Taupo. J’ai l’intention de repasser du temps dans la bibliothèque de la ville car j’ai encore des dizaines de belles légendes et histoires à finir.

Je m’enrichis de la culture et des croyances locales. Ensuite, je vais voir en vrai ces lieux qui ont inspiré aux premiers Maoris ces histoires que je découvre sur l’écran.  Aujourd’hui c’est le Parc national de Tongariro. Le premier créé en Nouvelle-Zélande en 1887.

Un peu plus haut je te racontais comment Ranginui avait déposé le Mont Ruapehu au centre de l’île Nord de la Nouvelle-Zélande lorsque Maui la pêcha des profondeurs de l’Océan.

L’isolement du  Mont Ruapehu, unique montagne de l"île, commençait à se faire ressentir et Ranginui, Ciel Père, lui envoya alors 4 compagnons :
Tongariro, le Guerrier Gardien des Deux larmes (les rivières Whanganui et Waikato), Taranaki Gardien du nouveau Tapu (lieu sacré) du clan, Ngauruhoe qui avait le rôle de servant et enfin Pihanga, une belle et fertile vierge, promise à Tongario pour assurer le Clan des Montagnes mais attirée par le grand et élégant Taranaki. L’harmonie explosa au sein du clan lorsque Tongariro apprit l’attirance de Pihanga pour Taranaki.
Taranaki, conscient de la situation, se rapprocha de Ruapehu patriarche du Clan qui lui conseilla de partir en exil.
Le coeur brisé, Taranaki suivit alors la larme de la rivière Whanganui jusqu’à l’endroit sacré où le soleil se couche, sur les plaines de Te Hau-a-uru et où il reste depuis seul, caché derrière les nuages lorsqu’il pleure mais le regard vers le centre de l’île et le Clan des Montagnes.

Je passe sans m’arrêter au pied de la très prisée péninsule de Coromandel : un bras de terre vallonné, qui se jette dans l’Océan Pacifique, bordé de plages de sable fin où des eaux turquoises qui grouillent de centaines de milliers de poissons attirent les plus fins pêcheurs. Pour faire simple, c’est ici que les kiwis viennent passer leurs vacances. Moi, je passe ma route . Je file vers Auckland  où je retrouve le temps d’une après midi mon amie française et où je dois préparer un déménagement. Pas le mien mais celui de Virginia et de sa famille ….. Mais je vous raconte tout ça le mois prochain.

Ka kite ano ;)
À bientôt


 

BREVES

• Découvrir qu’au Mont Manganui près de Tauranga, le surf est enseigné au lycée

• Voir en vrai (mais de loin) la White Island, le seul volcan marin actif de Nouvelle Zélande

• Se balader dans l’incroyable forêt de Redwoods aux portes de Rotorua

• Prendre une minute de répit à l’ombre d’un arbre-fougère !

• Observer le très sacré Rotokakahi (Lac Vert) au sud de Rotorua

• Rouler. Rouler. Rouler …

• Traverser le paradis du Pohutukawa dans la Baie de l’Abondance (Bay of Plenty)

• Voir les premiers rayons du soleil de votre demain à Gisborne 12 heures avant vous

• Regarder les moutons brouter aux pieds de palmiers géants dans la campagne néo-zélandaise.

• Monter la colline de Kaiti, 120 mètres de dénivelé en 12 minutes chrono et se faire dépasser par 3 mamies > Nouvelle Zélande : 1, fierté de Margaux : 0

• Cuisiner face à l’océan

• Recoudre le fauteuil de Duka. Recoudre les rideaux de Duka. Recoudre les matelas de Duka.

• Maudire Duka quand elle ne veut pas coopérer et qu’elle décide de faire grève !

• Passer là où James Cook, premier explorateur à découvrir les terres de la Nouvelle-Zélande, est passé.

• Découvrir le premier parc national du pays : Tongariro et observer Ngauruhoe et Ruapehu ses 2 volcans actifs

• Dormir en camping et apprécier le confort de l’électricité.

• Apprécier que les oiseaux de Cendrillon, CAP couture et ménage en poche, viennent me donner un coup de main dans le van

• Oublier d’éteindre les phares de la voiture. Vider la batterie. S’auto-insulter. Appeler l’assistance et être dépannée en moins de 20 min ! Efficacité kiwi !!

• Dormir dans un camping gratuit pendant 3 jours d’affilé. Merci Napier. Merci Taupo.

• Manger un vrai fish & chips et découvrir que les néo-zélandais disent fush&chups … Quand je vous dis qu’ils inventent des mots !!!!

• S’amuser du « Hey, how are you? » « Good as! » … Good as… what??? Quand je vous dis qu’ils inventent des expressions !!!!

• Glisser sur la vase des escaliers en pierre de Devenport (maudite marée basse!) mais profiter d’une merveilleuse vue sur la skyline d’Auckland

• Reprendre la route … et rouler encore

• Prendre une pause et ne penser qu’à soi dans une location Airbnb longue durée. Merci Maman, merci Papa pour le merveilleux cadeau !

• Croiser un couple de Breton au camping et partager nos expériences de voyage

• Commencer une nouvelle expérience en Workaway chez Virginia … To be continued!

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